Après la Seconde guerre mondiale, l'architecture contemporaine débute avec les chantiers de reconstruction en Europe. Le béton armé et les nouvelles techniques du verre et de l'acier deviennent les supports de l'urbanisme qui se rapproche des mouvements architecturaux, politiques et sociaux.
A la suite des ensembles géométriques américains et britanniques, toute une nouvelle génération d'architectes se met à l'écoute de l'habitant. Les écoles italiennes, américaines ou encore espagnoles, souvent opposées aux anciens de l'Architecture moderne se confrontent à l'architecture urbaine. Le patrimoine du XX° siècle s'interroge sur la sauvegarde et la valorisation des sites contemporains, industriels et techniques. Les villes nouvelles se multiplient. Parmi ces pionniers, citons F. Pouillon (façade du vieux port de Marseille), M. Andrault et P. Parat (POB de Bercy), E. Aillaud (Pantin et Grigny), R. Piano (Pompidou), R. Bofill (palais d'Abraxas à Marne-la-Vallée), M. Botta (cathédrale d'Evry).
Paris devient un véritable chantier : la tour Montparnasse (1969-73) dresse ses 200 m de haut, toute d'acier et de verre, sur un panorama inégalable. Le Centre Georges Pompidou (R. Piano et R. Rogers, 1971-77), donne l'exemple du High Tech. Parmi les monuments les plus récents, citons La géode de la Villette (A. Fainsilber, 1986), l'Institut du Monde Arabe (J. Nouvel, 1987)), le ministère des Finances (P. Chemetov et B. Huidobro, 1984-89), la pyramide de verre marquant l'entrée du Louvre (I.M. Peï, 1983-89) et la Grande Arche de la Défense (J.O. von Spreckelsen, 1985-89) située sur le grand axe historique de Paris.