【歌手】Benabar
Benabar小时候到马戏团看表演,对于小丑表演的小喇叭觉得很特别。自此,他对于音乐充满无限好奇。长大后的Benabar并未投入音乐相关工作,而是专攻摄影及视觉艺术工作,同时兼负为电视台写剧本,然而自身拍摄的短片,获得加拿大蒙特娄电影祭奖项嘉冕,一直到他25岁才开始撰写歌曲,自学起钢琴,在一些俱乐部中展开演出。Benabar是一个连法国人都觉得相当奇怪的名字,灵感来自他很喜欢的一个小丑名字Barnabe倒过来写而成的。1996年找来一些志同道合乐手组织起Benabar& Associes,并在1998年发行首张专辑《La Petite Monnaie》。2001年发行单独以Benabar为名的同名专辑,获得销售佳绩与乐评喜爱,颇具文人的气质,让Benabar的作品听来特别有味道与精致感。
【歌词】Je suis de celles我只是其中一人
Tiens, qu’est-ce que tu fais là ?
C’est moi, c’est Nathalie
Quoi tu me reconnais pas ?
Mais si
On était ensemble au lycée
C’est vrai, j’ai changé
J’ai des enfants, un mari
Bah quoi, t’as l’air surpris
C’est vrai, j’ai changé
J’ai des enfants, un mari
Bah quoi, t’as l’air surpris
J’étais pas destinée
A une vie bien rangée
J’étais perdue
Mon mari m’a trouvée
A une vie bien rangée
J’étais perdue
Mon mari m’a trouvée
J’étais de celles
Qui disent jamais non
Les "Marie couche-toi là"
Dont on oublie le nom
Qui disent jamais non
Les "Marie couche-toi là"
Dont on oublie le nom
J’étais pas la jolie
Moi, j’étais sa copine
Celle qu’on voit à peine
Qu’on appelle machine
Moi, j’étais sa copine
Celle qu’on voit à peine
Qu’on appelle machine
J’avais deux ans de plus
Peut-être deux ans de trop
Et j’aimais les garçons
Peut-être un peu trop
Peut-être deux ans de trop
Et j’aimais les garçons
Peut-être un peu trop
Bien sûr, vous aviez eu
Des dizaines de conquêtes
Que personnes n’avaient vues
Toujours pendant les fêtes
Des dizaines de conquêtes
Que personnes n’avaient vues
Toujours pendant les fêtes
Pour beaucoup d’entre vous
Je suis la première fois
De celles qui comptent
Mais pas tant que ça
Je suis la première fois
De celles qui comptent
Mais pas tant que ça
Je n’étais pas de celles
A qui l’on fait la cour
Moi, j’étais de celles
Qui sont déjà d’accord
A qui l’on fait la cour
Moi, j’étais de celles
Qui sont déjà d’accord
Vous veniez chez moi
Mais dès le lendemain
Vous refusiez en public
De me tenir la main
Mais dès le lendemain
Vous refusiez en public
De me tenir la main
Et quand vous m’embrassiez
A l’abri des regards
Je savais pourquoi
Pour pas qu’on puisse nous voir
A l’abri des regards
Je savais pourquoi
Pour pas qu’on puisse nous voir
Alors je fermais les yeux
A m’en fendre les paupières
Pendant que pour guetter
Vous les gardiez ouverts
A m’en fendre les paupières
Pendant que pour guetter
Vous les gardiez ouverts
Je me répétais :
" faut pas que je m’attache "
Vous vous pensiez :
" il faut pas que ça se sache "
" faut pas que je m’attache "
Vous vous pensiez :
" il faut pas que ça se sache "
Mais une fois dans mes bras
Vos murmures essoufflés
C’est à moi, rien qu’à moi
Qu’ils étaient destinés
Vos murmures essoufflés
C’est à moi, rien qu’à moi
Qu’ils étaient destinés
Enlacée contre vous
A respirer vos cheveux
Je le sais, je l’affirme
Vous m’aimiez un peu
A respirer vos cheveux
Je le sais, je l’affirme
Vous m’aimiez un peu
Certaines tombent amoureuses
C’est pur, ça les élève
Moi, je tombais amoureuse
Comme on tombe d’une chaise
C’est pur, ça les élève
Moi, je tombais amoureuse
Comme on tombe d’une chaise
Et gonflés de l’avoir fait
Vous donniez conférence
Une souris qu’on dissèque
Mon corps pour la science
Vous donniez conférence
Une souris qu’on dissèque
Mon corps pour la science
Je nourrissais
Vos blagues de caserne
Que vous pensiez viriles
Petits hommes des cavernes
Vos blagues de caserne
Que vous pensiez viriles
Petits hommes des cavernes
D’avoir pour moi
Un seul mot de tendresse
Vous apparaissait
Comme la pire des faiblesses
Un seul mot de tendresse
Vous apparaissait
Comme la pire des faiblesses
Vous les fiers à bras
Vous parliez en experts
Oubliant qu’dans mes bras
Vous parliez en experts
Oubliant qu’dans mes bras
Vous faisiez moins les fiers
Et les autres filles
Perfides petites saintes
M’auraient tondue les cheveux
A une autre époque
Et les autres filles
Perfides petites saintes
M’auraient tondue les cheveux
A une autre époque
Celles qui ont l’habitude
Qu’on les cajole
Ignorent la solitude
Que rien ne console
Qu’on les cajole
Ignorent la solitude
Que rien ne console
Vous veniez chez moi
Mais dès le lendemain
Vous refusiez en public
De me tenir la main.
Mais dès le lendemain
Vous refusiez en public
De me tenir la main.